REPERCUSSIONS DES PENSEES SUR LE CORPS
En pratiquant la sophrologie, une (re) connexion au corps se produit, ouvrant le champ d’une conscience voilée jusque-là.
Certains protocoles permettent également de réaliser que nous sommes envahis de pensées à longueur de temps.
Une étude de la National Science Fondation datant de 2005, explique que « nous pouvons créer plus de 60 000 pensées par jour dont 80% en moyenne sont négatives et 95% sont récurrentes. »
Pour ma part, plutôt que « négatives » ou positives », je prèfère parler d’agréables ou désagréables, toutes choses ayant son utilité.
Quelles qu’elles soient, tout à fait inconsciemment, ces pensées ont des répercussions sur notre corps physique mais aussi dans nos comportements autrement dit, dans nos réactions inconscientes avec soi-même et dans nos relations aux autres.
Parfois, nous surréagissons ou nous sentons un malaise en nous sans faire de lien avec ces pensées qui nous traversent.
Celles-ci, agréables ou non, ont donc des impacts dans notre vie et il est primordiale de comprendre cela quand on veut changer quelque chose en nous, avec l’autre, ou dans notre existence au quotidien.
A partir du moment où nous comprenons l’impact de nos pensées sur nos différents corps (subtils et physique), nous apprenons à gérer nos émotions et à prendre soin de nous car nous apprenons également à gérer notre stress et tous les symptômes qui en découlent.
Le Mieux-Être devient alors une conséquence et non pas une fin. Et cela grâce à la connaissance profonde de soi, de l’écoute attentive de soi dans le silence. Et la transformation de ces pensées, de ces histoires que nous nous racontons. Le changement peut se faire. L’Alchimie opère…
Grâce à la pratique sophrologique, aux méditations vibratoires et alchimiques, nous pouvons débusquer ces pensées et les transformer puis choisir son action en pleine conscience.
Il s’agit alors de la connaissance de ce qu’est notre Être profond.
Nous réapprenons à porter attention sur le corps physique d’abord, les ressentis, les sensations corporelles parce que c’est lui notre boussole, notre porte d’entrée : sensations agréables ou désagréables, il répond souvent par la tension, parfois par la douleur et par la « mal à dit » face à nos incohérences et à nos pensées dysfonctionnelles.
Mais au-delà du corps physique qui nous permet de vivre des expériences matérielles, il y a tous nos corps énergétiques et ceux-ci sont également affectés par ces pensées incessantes.
Lorsque nous sommes désalignés, c’est-à-dire, lorsque nous agissons ou pensons en incohérence avec nos propres valeurs, avec notre essence, ce sont surtout les premiers corps subtils, ceux qui sont le plus près de notre corps physique, qui sont les plus affectés. Il y a répercussion sur les autres corps.
Nous allons alors voir un médecin, prendre des traitements qui vont cibler le symptôme mais la cause ne change pas.
Le vrai changement se produit lorsque nous entamons une exploration et une introspection profonde sur l’observation de ces pensées.
Si les pensées désagréables continuent à nourrir le corps, quelque chose de beaucoup plus grave atteind le corps physique. Cela génère parfois des dysharmonies qui peuvent aller jusqu’à la destruction du corps matière.
Cet enseignement à bien penser, à bien se rendre compte du pouvoir de ses pensées est primordiale car, à partir de là, nous pouvons changer les choses, trouver nos propres ressources et capacités pour aller vers un Plus-Être.
Nous pouvons donc refuser les dysharmonies ; nous pouvons aimer qui nous sommes ; nous pouvons avoir une confiance totale en nous-même et en nos capacités, sans avoir besoin d’aide extérieure.
Et lorsque les difficultés surgissent, qu’il s’agisse de souffrances psychologiques, affectives ou physiques, apprenons à parler à notre corps, à le toucher avec amour, à l’aimer.
Rassurons-le en lui certifiant que nous allons l’aider en prenant conscience de ces pensées inconscientes et dysfonctionnelles.
Assurons lui que tout ira parfaitement bien pour lui, pour notre Être global, nos 4 dimensions : corporelle, émotionnelle, intellectuelle et spirituelle.
Nous nous ouvrons alors sur une autre façon de penser, d’aimer, de s’aimer, d’agir, et tout simplement d’ÊTRE. Nous nous ouvrons à tous les possibles.
Ne serait-ce pas cela un commencement vers la LIBERTE si chère au Professeur Caycedo dans son enseignement de la sophrologie ?
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