J’ai la grande chance d’avoir cette pépite de Jean-Pierre Hubert dans ma bibliothèque et d’y redécouvrir les origines historiques de la sophrologie.
Selon J-P Hubert, page 16 :
» Vieux de plus de cinq mille ans, les Védas, premiers textes écrits d’origine iranienne, donneront naissance à l’Hindouisme et au Bouddhisme. Ils nous communiquent ce qui a été vu par les Sages ; c’est une science sacrée, une croyance mythologique, une interprétation très moderne de la relation cosmique de l’âme, une application de la magie, une interprétation du rêve qui n’est pas sans analogie avec la psychologie analytique jungienne. […]
» Les chakra forment les centres corporalisés du monde de la manifestation différenciée entre ces trois plans de conscience : la veille, le rêve et le sommeil profond. Les pouvooirs acquis par la pensée sont dans les yantra (dessin pour la concentration), les mantra (par la parole), les pranayama (par la respiration rythmée), bases de très nombreuses techniques actuelles.
Enfin le Zen recherche la rupture de conscience à travers la méditation dans les 4 actes de la vie : debout-marcher-assis-allongé. »
Alfonso Caycedo qui choisit l’approche phénoménologique pour explorer la conscience, sur le conseil de ceux qui l’ont inspiré, s’est rendu en Inde, et en Orient et s’inspirer, entre autres, de ces méthodes ancestrales en l’adaptant à l’état d’esprit occidentale.
En effet, dans son premier degré de Relaxation Dynamique ou Méditation Concentrative, il s’inspire du Yoga, dans son deuxième degré de Relaxation Dynamique ou Méditation Contemplative, c’est le Bouddhisme qu’il met en avant. Enfin, dans son 3ème degré ou Méditation Réflexive, son inspiration prend racine dans le Zen.
J’aime à retrouver, dans mes pratiques, le lien avec toute la magie de ces origines ancestrales en y liant les clés alchimiques des textes sacrés originels.
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